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Numérique: Où sont les femmes?

Numérique: où sont les femmes ?

Hé bien je ne sais pas où sont les femmes.

Alors par curiosité j’ai fait un peu de recherche et j’ai trouvé quelques articles qui se demandent aussi la même chose.

Plus les années passent et moins de femmes dans le domaine technique et/ou numérique.

Nous disparaissons comme une peau de chagrin.

Pourtant j’espérais que le vent  tournerait en notre faveur.

Mais fort de constater que nous sommes fin 2019 et rien de beau à l’horizon.

Que devons nous faire alors ?

Je pense qu’il faudra traiter ce problème à la racine.

Il faut montrer aux petites filles qui rêvent de créer, inventer de belles choses pour l’avenir le peuvent.

Elles ont les moyens, le cerveau pour le faire.

Mais pour cela, il leur faut des modèles.

Il faut aussi arrêter de continuer à véhiculer ces stéréotypes qu’une femme qui travaille dans le technique est forcément associable, boutonneuse, garçon manqué et j’en passe.

Il faut surtout que les mères arrêtent de brider leurs filles. Car à mon sens le pire ennemi de la femme est la femme elle-même.

Il faut quand même un sacré caractère pour ne pas se laisser marcher sur les pieds.

Il faut travailler 2 fois plus qu’un homme moyen pour être prise au sérieux.

Il faut aussi avouer que le parcours est jonché d’obstacles mais quel métier n’en a pas ?

Quel a été mon parcours ?

J’ai fait une seconde technique qui m’a amené à un BAC F2(Electronique).

Pour info j’étais la seule fille de ma classe. Est-ce que cela m’a gêné ? Pas une once de gène.

Je voulais créer des choses et j’étais assez déterminée. Rebelle même. Peut être qu’être insulaire m’a donnée envie de découverte, d’exploration. La lecture aussi m’a ouvert des perceptives immenses de savoir. Je voulais découvrir le monde : Maya l’exploratrice.

Le moyen trouvé à l’époque était de trouver un travail qui paye et qui me permettre de voyager.

Mais revenons à nos moutons…

Donc avec mon BAC en poche, direction l’université pour faire un DUT en génie électrique et informatique industrielle. Et direction recherche d’emploi.

Pour situer le contexte, nous sommes début 1990 et un creux dans l’économie française. Ce qui sent suit : la galère pour trouver un premier job un peu comme maintenant mais en mois pire.

Trouver un job quand on sort de l’école dans un domaine de macho quand on est une femme un parcours de combattant.

Car en plus quand j’avais la chance de décrocher un entretien c’était pour s’entendre dire que le métier était dur physiquement et qu’ils me rendaient service. Ha oui la cerise sur le gâteau on me demandait si je comptais avoir des enfants….

Tout ça pour vous dire qu’il faut tenir et rester motivé. Un moment j’avais pensé retourner sur les bancs d’école.

Début du changement

Donc tout en soupesant mes options, en parallèle j’arpentais les salons pour l’emploi. Et c’est là que je me suis inscrite à un concours d’entrée pour l’armée de l’air. Sans vraiment y croire j’avoue.

Mais j’ai réussi et c’était le début de l’aventure .Je ne vais pas vous mentir ce ne fut pas un long fleuve tranquille mais au moins j’ai pu travailler dans mon domaine. Et je faisais la même chose que les mecs.

Après 7 ans, je décide de partir pour d’autre aventure. En tout cas tous les jobs que j’ai eus je les ait décrochés parce que j’avais fait l’armée…. Je ne dis pas qu’il faille s’enrôler mais au moins on me prend au sérieux. Et puis cela a forgé mon caractère aussi. Cela doit être pour ça aussi que je suis célibataire.

Les hommes se sentent émasculé avec moi .Mais quand on travaille dans un milieu à fort pourcentage de testostérone il faut être ferme, directe et mettre les points sur les  « i » dès le début.

#Metoo

Conclusion

Je vais terminer par vous dire que c’est possible de faire son trou, mais cela demande plus d’énergie, plus de discipline et beaucoup de répartie.

Et à force de côtoyer la gent masculine on se rencontre qu’au final il y a moyen de faire mieux si on le voulait vraiment. Il faut réaliser aussi que c’est un domaine en constante évolution et pas de repos pour les braves si on veut rester sur le terrain de jeu.

Donc si vous jeune filles, ou moins jeune qui veulent tenter l’expérience je vous dis une chose : « the sky the limit »

Et je finirais par cette citation :

 « La seule chose qui se dresse entre vous et votre rêve, c’est la volonté d’essayer et la conviction qu’il est réellement possible.  »

Joel Brown
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Lola M. Montenegro

Customer service engineer Bloggeuse ,codeuse durant mes heures perdues.Aventureuse qui aime voyager autour du monde avec mon appareil.